Le 12 décembre 1999, l'Erika, pétrolier battant pavillon maltais affrété par Total-Fina, chargé de 28 000 tonnes de pétrole brut, se brisait en deux à 70 Km à l'ouest de Belle-Ile.

Des tonnes d'hydrocarbure ont été répandues dans la mer, polluant 400 kilomètres de côte, et endommageant gravement la faune et la flore, provoquant ainsi de graves répercussions pour la pêche et le tourisme.

En sombrant, Les épaves du pétrolier, ont lâché plus de 10 000 tonnes de fioul, elles reposent aujourd'hui par 120 m de fond. Après plusieurs jours de dérive, les nappes ont souillé le littoral, du Sud-Finistère à la Charente-Maritime.

Belle-Ile fut la première touchée.

Cette marée noire s'est produite un jour de tempête, à marée montante et comme si ça ne suffisait pas, le coefficient de marée était fort. Tous ces éléments réunis, ont permis à cette "saloperie" de pétrole de s'accrocher à la roche à des hauteurs importantes et de souiller les plages, les criques, la roche et les petites mares qui se forment a marée basse, et où jouent en été nos enfants.

Quoi dire de plus que ce que l'on peut ressentir à la vision de ces images...

Merci à toutes les personnes qui ont permis à Belle-Ile de retrouver sa beauté.